[Gestelude_01]Force au Burkina, contre le terrorisme

-
Ajouter une légende
Nous sommes Dimanche 14 Aout, une soirée paisible sur l'avenue Kwame N'krumah à Ouagadougou. Un calme apparent avant la tempête. En effet,  aux alentours de 21h00 un évènement va ébranler la capitale burkinabè, des hommes armés vont attaquer le Café-restaurant AZIZ ISTANBUL, d'abord la terrasse de l'établissement, puis prendront en otage les clients qui n'ont pas pu s'échapper. Ilo aura fallu un assaut de l'armée burkinabè pour mettre fin à l'horreur.

Dégoutés et choqué par cet acte infâme qui  frappe à nouveau le Burkina et l'Afrique toute entière nous le sommes tous. Condoléances au peuple burkinabè et à toutes les nations éplorées.  

Un n-ième acte terroriste, un n-ième acte de barbarie commis par des personnes qui n'ont sans doute rien compris à l'Islam et qui s'en servent comme alibi pour justifier leur volonté de puissance et de domination. L'on ne peut faire du mal et y coller le nom de Dieu. Que ces psychopathes ne nous dupent pas, l'Islam ce n'est pas ça. Le vrai musulman, c'est le tolérant, le vrai musulman, c'est l'homme de paix, le vrai musulman c'est celui qui partage avec l'autre quel que soit sa religion, ses origines, sa couleur de peau. L'Amour, la Miséricorde, le Partage telles sont les vrais valeurs de l'Islam. 

L'on parle d'une force mixte G5 Sahel, alors même qu'on a du mal à en réunir les fonds. Certes il faut combattre militairement les terroristes, mais ce sera encore mieux de s'attaquer aux racines du mal.

-En première ligne la communauté musulmane elle-même, c'est en luttant en interne contre l’extrémisme religieux que l'on pourra limiter e foisonnement de ses réseaux terroristes et leur influence sur les jeunes.
-De deux les géants de l'internet et les internautes doivent conjuguer leurs efforts pour supprimer les contenus extrémistes de la toile.
-De trois, et cela devrait peut être primer sur tout le reste, trouver une solution au problème de chômage, au manque de services publics, à l'absence d'avenir pour les jeunes du sahel. Car c'est  ce sur quoi les réseaux terroristes capitalisent pour attirer  les jeunes de ces régions oubliées par les gouvernement centraux.

 N'oublions pas l'islamophobie n'est pas une réponse au terrorisme. Tous les musulmans ne sont pas extrémistes et les extrémistes sont de pseudo-musulmans.


"Il faut pas croire que la paix est impossible. Moi je veux plus voir le nom d'Allah à coté de ceinture d'explosifs"  Youssoupha

                                                               © Jeune Black, contre le terrorisme.
#JeuneBlackEtendard  
#ContreLeTerrorisme
#PourLeBurkina
#BecauseBlackIsTheSkin
#SlaveBloodButRoyalHurt
#YoungAfricansForAfrica
#AfricaInMove
#LaForceEstDansLeGeste
#Gestelude_01














Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Anselme, Douti, la constitution et moi

-
Image
  A Nihade, pour s’être dévouée à me rappeler l’impératif d’écrire A Yendoutien, dont les réponses m’ont convaincu de la nécessité d’écrire ce qui suit Quand on ne sait pas dire les choses, elles rongent. Continuellement. Mais comment écrit-on les temps qui ne changent pas ? Comment écrit-on le non-droit, la répression et la forfaiture quand ça vous noue la gorge, l’estomac et les mains ? Comment écrit-on les coups que l'on prend dans les tripes, le cœur et la tête ? Comment survit-on aux balles perdues et à celles à bout portant qui viennent se loger dans la poitrine d’un enfant de 9 ou  12 ans ? Comment, enfin, ne pas mourir quand les rangers vous brisent les côtes et les crosses de fusils vous fracassent le crâne ? La question que je pose ici, c’est comment écrire l’histoire togolaise. La condition togolaise. Le meurtre et l’ensevelissement permanent de l’utopie nationale par une clique de maitres-sorciers et leur horde d’apprentis. Ce que je veux crier comme on pleure toutes le
Lire la suite

L’avenir du littoral togolais s’écrira autour de l'écologie, du patrimoine et des communautés ou ne s’écrira pas

-
Image
Marrons © Parmenas Awudza, Agbodrafo Novembre 2022 Alors que le phénomène d’érosion côtière s’est accentué au cours des trois dernières décennies, nous faisant perdre au moins 2 km de côtes, des routes nationales et bouleversant la vie sociale et économique de dizaines de communautés avec la disparition de leur cadre de vie ; il est désormais clair qu’il n’y aura pas d’avenir pour le littoral togolais, tel que nous le connaissons aujourd’hui, si nous échouons à relever les défis de préservation de la côte et de prospérité vertueuse des communautés riveraines. En ce sens, il faut aujourd’hui enclencher de nouvelles initiatives d’intelligence collective, en plus de dynamiser celles existantes, entre les communautés, les pouvoirs publiques, les opérateurs économiques et les partenaires au développement afin de construire une vision claire et une matrice d’actions pour valoriser le patrimoine côtier tout en préservant le littoral. Dans une approche long-termiste, un tel exercice devrait se
Lire la suite

Moi, je ne guéris pas des femmes (feat Omaw Buame)

-
Image
Décembre est un temps propice pour recasser ce qu'on aurait aimé mieux vivre. On recasse bien quand on (re)écrit sa vie. A la façon de Dany Laferrière. Mais il ne faut pas confondre réel et fiction. Nos vies sont des fictions. Notre imagination, le réel. Alors cette histoire est bien réelle et toute ressemblance avec des personnages de fiction n'est que fortuite. * *             * ©Je n'ai aucun droit sur cette photo et je n'ai pas pu en identifier l'auteur original Moi, je ne guéris pas des femmes. Je les archive. Et si elles guérissent de moi, je prends soin de laisser en elles quelques millilitres de mémoire. Quelques mégabytes de moi. Pour qu’elles ne m’oublient pas. Pour qu’elles me portent en elles comme je laisse leurs blessures en moi. “Danse avec moi, Prithiya, danse avec moi.” Nos pas dans mon esprit soulèvent encore la poussière. Le bruit de ton rire résonne encore. Tu somnoles encore sur mon épaule, sous la lune, sur un banc public.  Tu fuis toujours mon
Lire la suite